dimanche 23 août 2015

CECILIA SAMARTIN - NORA OU LE PARADIS PERDU

RESUME : 
Cuba, 1956. Nora et Alicia, deux cousines très proches et complices, vivent une enfance heureuse et insouciante.
Mais la révolution éclate, et Fidel Castro accède au pouvoir. Un climat de peur, nourri par la répression, s’installe peu à peu. Nora émigre alors aux États-Unis, laissant Alicia derrière elle, qui s’apprête à vivre des heures sombres à La Havane.
Tandis que Nora, bien nostalgique de son pays natal, s’accommode peu à peu de cet environnement nouveau, Alicia subit les coups durs, dans un Cuba où la situation se détériore. Grâce aux lettres qu’elles continuent d’échanger, Nora comprend que la vie d’Alicia est devenu un enfer. Elle décide alors de retourner à la Havane pour lui venir en aide.
Mais ce qu’elle va découvrir à Cuba est bien loin de tout ce qu’elle pouvait imaginer…

MON AVIS : 
Une histoire poignante, émouvante, passionnante que celle de la famille de Nora, cubaine, quittant son pays lors de la prise de pouvoir de Fidel Castro.
Nora et ses parents émigrent aux Etats-Unis et apprivoisent leur nouveau pays, tout en ayant leur coeur à Cuba.
Alicia, la cousine de Nora, est elle, restée avec ses parents à Cuba, et va à travers ses lettres envoyées à Nora, lui relater sa lente descente aux enfers.
Effectivement, alors que Nora et ses parents, s’habituent progressivement et avec quelques difficultés de langage ou de culture aux USA ; Alicia et ses parents, en ayant choisit de rester à Cuba, ne seront pas récompensés de leur espoir en Castro.
A travers ses lettres, Alicia, va ainsi apprendre à Nora, les difficultés pour trouver un travail, pour s’alimenter, pour subvenir à l’hygiène, toutes les privations que vont progressivement subir les Cubains.
Quand Alicia se marie avec un noir Tony et que Lucinda leur fille, naît, ils seront également victimes du rejet des métis.
Nora, au fil de ces échanges ressent un très fort besoin d’aller voir sa cousine, et de l’aider comme elle le peut.
Quand elle y va, elle se rend compte de la déchéance de sa cousine, des grandes difficultés de la vie quotidienne, de la perte d’espoir dans un avenir meilleur
S’ensuit alors une partie du roman très poignante, quand Nora prend la décision de ne pas quitter Cuba sans sa cousine et sa nièce, et les aventures qu’elles vont vivre.
On est pris au cœur, on vibre avec eux, car l’auteur a réussi à faire ressentir au lecteur, à travers son écriture émouvante, ce que l’on peut vivre lors du déracinement et de la perte d’espoir.
Au final, c'est un excellent roman et une auteur à suivre.

MA NOTE : 5/5

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