jeudi 26 février 2015

ZOE FERRARIS - CLANDESTINES

RESUME :
À Djeddah, Arabie-Saoudite, de nos jours. 
Sous une dune, près de Djeddah, la police découvre ce qui s’annonce comme le crime le plus terrible jamais recensé dans la région : dix-neuf cadavres de femmes dénudées, les mains tranchées, disposées dans des positions mystérieuses. Un point commun : elles sont toutes asiatiques. Des domestiques. Des clandestines dont personne n’a jamais signalé la disparition. 
Dix-neuf cadavres, comme les dix-neuf Gardiens de l’Enfer : l’allusion coranique est évidente. Et quand un nouveau corps est retrouvé dans les rues de Djeddah, chacun s’interroge : ce serial-killer est-il seul à agir ? Quel message veut-il faire passer ? 
Puisque la loi interdit aux hommes de son service de regarder ces corps nus, l’inspecteur Ibrahim n’a pas le choix : s’il veut faire avancer l’enquête, il va devoir déléguer une partie de celle-ci à des femmes. Et Katya, jeune médecin-légiste et enquêtrice dans l’âme, est toute disposée à intervenir. 
Et la compétente détective en herbe pourrait s’avérer une aide précieuse pour mener une affaire plus délicate encore : Sabria, la maîtresse de l’inspecteur Ibrahim a disparu. Dans un pays où l’adultère est puni de mort, ce dernier ne peut déclarer sa disparition sans risquer de perdre sa tête. Mais à mesure que Katya progresse dans son enquête le brouillard s’épaissit. Et si Sabria n’était pas celle qu’elle prétendait ? Que cachent ces vidéos retrouvées à son domicile ? 

Meurtres en série, trafic de clandestines, chantage et copycat… Derrières les façades silencieuses de Djeddah, les secrets sont bien gardés. Et malheur à ceux qui tentent d’en percer le mystère.

L'auteur : D’origine américaine, Zoë Ferraris a vécu à Djeddah, en Arabie Saoudite, avec son mari et sa famille, après la première guerre du Golfe. Diplômée de l’université de Columbia, elle vit aujourd’hui à San Francisco. Après La Disparue du désert (2009 ; 10/18, 2010), son premier roman phénomène traduit plus de trente pays et pour lequel elle a reçu le prix du Premier roman du Los Angeles Times, et Les Mystères de Djeddah (2011 ; 10/18, 2013), Clandestines est son troisième roman à paraître en France.
MON AVIS :
Un roman policier intéressant sur la vie quotidienne et la place de la femme en Arabie Saoudite.
Nous partons à la découverte de cette vie quotidienne, de ces interdits et droits de la femme saoudienne comme : ne pas pouvoir travailler dans des boutiques où les hommes peuvent entrer, avoir des centres commerciaux réservés aux femmes, où malgré tout des hommes viennent cachés sous une burqua, diffuser leur numéro de téléphone à tout le monde, ne pas pouvoir exercer le métier de policière, dépendre d'un homme de sa famille pour les déplacements etc..
A travers l'enquête policière sur la disparition de femmes étrangères assassinées Asiatiques et Philippines, nous suivons Katya et son fiancé Nayir, à la recherche de ce tueur en série.
On y découvre les rouages de l'enquête policière, les intrigues politiques et l'impact fort des règles religieuses, qui régissent la vie sociale et professionnelle.
La découverte se poursuit avec la place des immigrés, leur statut et protection, les emplois qui leur sont attribués, les difficultés rencontrées quand ils veulent repartir dans leur pays, les bidonvilles où on les retrouve et leur statut précaire. 
Cette histoire est intéressante, car l'auteur sait nous faire découvrir de façon respectueuse la société saoudienne ainsi que le pays.
Une belle découverte doublée d'une intrigue intéressante.

Je remercie Des pages et des îles, pour ce conseil de lecture !

MA NOTE: 4/5

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